Soins des gencives
la Maison de Sourire

Parodontologie à la Maison du Sourire

Les maladies parodontales sont des infections bactériennes (microbiennes) qui affectent et détruisent les tissus qui entourent et supportent les dents (le parodonte). Les tissus concernés sont la gencive, les fibres d’attachement (ligament ou desmodonte) et l’os qui supporte les dents.
Les maladies parodontales représentent, avec la carie dentaire, les infections principales de la cavité buccale.

Les différents stades de la maladie parodontale :

Stade 1 : La gingivite
Stade 2 : La parodontite débutante
Stade 3 : La parodontite modérée
Stade 4 : La parodontite avancée

Les maladies parodontales peuvent être contrôlées et stabilisées par un traitement comprenant plusieurs phases :

Le traitement étiologique consiste à éliminer la plaque et le tartre par l’apprentissage de techniques d’hygiène orale particulières, par des détartrages et des surfaçages (curetages des racines).
Le traitement chirurgical n’intervient que dans les atteintes plus sévères et consiste à réaliser des lambeaux pour avoir un accès direct aux lésions et dans certains cas à combler ces lésions.
Une fois la maladie stabilisée, il est impératif de mettre en place un suivi régulier, une prophylaxie (tous les 3 à 6 mois) pour éviter les récidives.
Une fois les maladies parodontales contrôlées et stabilisées nous pouvons avoir à réaliser une chirurgie muco-gingivale.
La gencive peut présenter des rétractions locales ou étendues, appelées récessions gingivales. Ces récessions peuvent engendrer des sensibilités dentaires et des problèmes esthétiques.
Il est possible de réaliser des greffes de gencives qui permettront de reconstruire la gencive perdue totalement ou partiellement en fonction de l’étendue de la lésion initiale. Si la lésion ne peut être régénérée totalement, la greffe permettra cependant d’éviter une aggravation et renforcera la zone opérée. Le greffon sera prélevé au niveau du palais. Aujourd’hui, les techniques de prélèvement ont beaucoup évolué : elles sont micro-invasives et occasionnent des gênes postopératoires très limitées.
Par ailleurs, pour plus de confort, une protection de la zone de prélèvement sera mise en place durant les quelques jours suivant l’intervention.
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